

»Telles sont vos pensées habituelles,
tel aussi sera le caractère de votre mental
car l’âme est teintée par les pensées ».
(Marc Aurèle) .
»Pour celui qui a conquis le mental,
le mental est le meilleur des amis.
Mais pour celui qui a manqué de le faire,
son mental s’avérera le pure ennemi ».
(La Bhagavad-Gita VI.6) .
»Nous sommes ce que nous pensons.
Tout ce que nous sommes
provient de nos pensées.
Avec nos pensées nous créons le monde.
Parlez ou agissez avec un mental impur
et les problèmes vous suivront
comme la roue suit le bœuf
qui tire la charrette…
Parlez ou agissez avec un mental pur
et le bonheur vous suivra
comme votre ombre, inébranlable ».
(Dhammapada).
Le chagrin d’une mère
Le Bouddha enseignait de différentes façons. Aux gens simples et aux enfants, il racontait des histoires. A ceux d’intelligence supérieure, il donnait des explications détaillées du chemin. A d’autres, il enseignait sans même prononcer un seul mot. Mais, sans doute, son propre exemple, la façon même dont il vivait, constituaient-ils ses plus remarquables leçons. Il agissait toujours avec bonté et amour. Il était patient envers tous, même avec les plus ignorants ou les plus bornés.
Très vite, beaucoup de gens furent attirés par lui et devinrent ses disciples. Si quelqu’un avait un problème, il demandait son avis au Bouddha. Or, il y avait une femme du nom de Gotami, dont l’enfant venait juste de mourir. Elle était si bouleversée qu’elle en avait totalement perdu la raison. Elle courait çà et là essayant de ramener son fils à la vie. Pris de pitié pour elle, ses amis lui dirent:
»Gotami, tu devrais aller voir le Bouddha. Peut-être pourra-t-il t’aider. »
Prenant son enfant dans ses bras, elle se rendit auprès du Bouddha:
« Par pitié pour moi, rendez-lui la vie! » dit-elle en pleurant.
Avec une grande douceur, le Bouddha lui répondit:
« Je peux t’aider, Gotami, mais d’abord, il faut que tu m’apportes quelque chose. J’ai besoin d’une petite graine de moutarde. Toutefois, elle doit provenir d’une maison où jamais personne n’est mort. »
Aussitôt, Gotami se mit en quête d’une graine de moutarde. Elle frappa à une porte et la femme qui était là lui répondit:
« Bien sûr que tu peux avoir une graine de moutarde, tu peux prendre tout ce que tu veux… Mais sache que mon mari est mort l’année dernière. »
« Oh! répliqua Gotami, alors, il me faut chercher ailleurs. » Et elle courut à la maison voisine.
Mais, partout où elle allait, la même chose se produisait. Tout le monde voulait l’aider, mais dans chaque famille visitée, quelqu’un était mort. Une personne lui disait:
« J’ai perdu ma fille il y a trois ans. » Une autre: « Mon frère est mort hier. » C’était toujours la même histoire.
A la fin de la journée, elle retourna voir le Bouddha.
« Qu’as-tu trouvé, Gotami? lui demanda-t-il. Où est ta graine de motarde? Et où est ton fils? Tu ne le portes plus avec toi? »
« O Bouddha, répondit-elle, aujourd’hui j’ai découvert que je n’étais pas la seule à avoir perdu un être cher. Partout, des gens sont morts. Je vois combien j’étais stupide de penser que je pourrais ranimer mon fils. J’ai accepté sa mort et l’ai enterré cet après-midi. Maintenant je suis revenue vous voir pour suivre vos enseignements. Je suis prête à les entendre. »
Alors le Bouddha lui dit:
« Gotami, tu as appris une grande chose aujourd’hui. Tout le monde doit mourir un jour ou l’autre. Mais si tu étudies la vérité, tu pourras vivre et mourir en paix. Viens, je vais t’instruire. »
Et c’est ainsi qu’il l’enseigna. Elle éprouva bientôt plus de paix et de bonheur qu’elle n’en avait jamais connu auparavant.
Le prince Siddhartha: Jonathan Landaw et Janet Brooke
Est-ce vrai, bon et utile ?
Texte à méditer et à intégrer au quotidien
Un jour, pendant qu’il se promenait à l’Acropole, le philosophe grec Socrate rencontra un ami qui lui dit qu’il venait d’apprendre quelque chose sur un de ses élèves. Socrate lui dit que, avant de le partager avec lui, il devait faire le test « des trois filtres ».
Les trois filtres? lui demanda son ami.
Oui, avant que tu me dises ce que tu as entendu sur mon élève, je voudrais que nous nous asseyions en peu, et faisions le test que j’appelle des trois filtres.
Le premier filtre est celui de la vérité. Est-ce que tu es complètement sûr que ce que tu veux me dire est vrai ?
Euh !!….Non, pas vraiment… je l’ai seulement entendu dire….
Bien, alors tu n’as aucune certitude que si ce que tu veux me dire est la vérité ou un mensonge. Alors, essayons le deuxième filtre, celui de la bonté. Est-ce que ce que tu veux me dire sur mon élève est quelque chose de bon ?
Bon ? Non, pas du tout, au contraire….
Alors, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur mon élève alors que tu n’es pas du tout sûr que cela soit vrai. Son ami baissa la tête, honteux.
Malgré tout cela, continua Socrate, tu peux toujours passer le test, car il existe encore le troisième filtre. Le troisième filtre c’est celui de l’utilité. Est-ce que ce que tu veux me dire de mon élève peut m’être utile pour quelque chose ?
Non, je ne pense pas que cela te sera utile.
Alors, si ce que tu veux me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, pourquoi faudrait-il que je l’entende ?
Son ami parti honteux en apprenant une bonne leçon….
(Les trois filtres de Socrate)
« Si nous nous trouvons tellement à l’aise dans la pleine nature, c’est qu’elle n’a pas d’opinion sur nous »
Friedrich Nietzsche
« Donne tes mains pour servir et ton cœur pour aimer »
(Mère Teresa)
« Celui qui perçoit la musique de l’âme, joue bien son rôle dans la vie »
« La joie est éternelle, elle ne mourra jamais; la peine est illusoire, elle ne vivra jamais »
(Swami Sivananda)
« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux ».
( Saint-Exupéry)
« Plus le sage donne aux autres, plus il a pour lui-même ».
( Lao-tseu)